Organiser son PVT Japon - Parti 1/4

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Pourquoi cette folle envie de partir ?

Après avoir passé 5 longues années à préparer mon avenir (BTS, Licence et Master), j'ai ressenti le besoin de faire une pause. Quoi de mieux que de partir découvrir le monde ! Bien-sûr j'aurai pu chercher un CDI et entrer dans la vie active,  mais j'aime me lancer de nouveaux défis plus surprenants les uns que les autres. Les examens, les profs tout le temps en retard, les patrons horribles et les collègues ennuyeux, c'est fini pour moi. Enfin pour l'instant ! Je connaissais depuis longtemps le PVT mais je n'ai jamais réellement pensé partir à la conquête du monde. Et finalement, l'accumulation des soucis dans la vie quotidienne et la nécessité de devenir autonome se sont imposés et m'ont fait changer d'avis.

Le Japon, mon pays d'adoption

Je suis déjà allée au Japon, cela remonte à août 2015. Quand j'y suis arrivée, je me suis sentie comme chez moi. Je n'ai pas été dépaysé et c'était très amusant d’être la minorité  (principalement des touristes asiatiques). Le pays est magnifique, les japonais sont gentils et prévenants. Certes, il ne parle pas bien anglais, mais s'ils voient que vous avez besoin d'aide pour retrouver votre chemin, porter votre valise... ils le font avec bienveillance. Quand je suis rentrée en France, j'ai eu le mal du pays. Je voulais retrouver la propreté et l'organisation japonaise. Quand je marchais dans la rue, il m'est souvent arrivé de rêver que je marchais à Tokyo. Cette sensation ne m'arrive que lorsque je rentre de voyage qui m'ont vraiment plu et où je me suis sentie réellement bien. A peine rentrée que je pensais déjà à y repartir. Les événements ont fait que je n'ai pas pu y aller durant l'année avec les cours et l'entreprise. Lorsque mon contrat s'est arrêté, le PVT m'est alors apparu comme une évidence.

Le PVT, qu'est ce que c'est ?

Le Programme Vacances Travail (également  appelé Working Holidays Visa) permet d’obtenir un visa afin de voyager et de travailler. L’intérêt de ce visa, c'est de découvrir un pays dans lequel vous n'avez pas forcément été,  sa culture, sa langue tout en s’autofinançant.  Ce visa a une validité d'un an. Vous pouvez le renouveler dans certaines destinations, mais pour cela vous devez justifier avoir travaillé minimum 88 jours en ferme, dans les pays où la main d’œuvre est rare.

Quelques conditions...

Pour prétendre au PVT Japon, vous devez respecter certaines conditions. Aucune dérogation ne pourra être accordée. 
Vous devez :
- avoir entre 18 et 30 ans au moment de la demande
- ne pas avoir déjà bénéficié d'un visa de ce genre auparavant
- ne pas être accompagné d'un enfant pendant votre séjour 
- vous confirmer aux règles de l'accord bilatéral 

Les documents à fournir le jour J

Si vous respectez ces conditions, il vous faut maintenant préparer un dossier en béton, avec tous les éléments ci-dessous :
- le passeport (valide pour toute la durée de votre séjour) + 1 photocopie (il garde votre passeport jusqu'à ce que vous veniez chercher votre visa)
- une photo d'identité à coller sur le formulaire
- une lettre (de motivation) détaillant vos motifs et votre intérêt pour la Japon
- un projet détaillé de votre séjour incluant vos activités et votre budget
- un curriculum vitae (modèle personnel accepté)
- un certificat médical attestant de votre bonne santé. Il doit dater de moins d'un mois avant votre demande.
- un relevé de compte attestant que vous avez au minimum 4500 euros si vous n'avez pas acheté vos billets d'avion ou 3100 euros + 1 billet d’avion aller et retour pour le Japon d’une durée de 6 mois minimum dont le retour est modifiable. Le montant des frais de modification doit impérativement apparaitre sur le billet. Vous devrez également présenter la preuve que le prix de ce billet d’avion a déjà été retiré de la somme exigée.

Si votre demande est acceptée, vous devez revenir à l'ambassade quelques jours plus tard, pour récupérer votre visa (et votre passeport).

Ma demande de visa à l'ambassade du Japon

Je suis allée à l’ambassade un matin mais j’ai vite eu peur que mon dossier ne passe pas alors j’avais suivi toutes les indications. A l'accueil, l'hôtesse m'a donné un coupon et m'a dit d'aller  au guichet numéro 3. J'ai attendu 30 minutes avant qu'on me dise que mon programme n'est pas assez détaillé. Je n'avais sois disant pas assez détaillé mes activités. Heureusement j'avais pris mon gros guide du Japon dans lequel j'avais mis des annotations sur mes différentes destinations. Le dossier a été soigneusement étudié et après plus d'une heure d'attente, on m'a enfin annoncé que ma demande de visa avait été acceptée.

Que faire maintenant ?

Je vais acheter mes billets d'avion, m'inscrire pour des cours de Japonais à Tokyo et réserver mon logement. Pour le billet d'avion, je vais passer par les compagnies Emirates ou Quatar. Elles ne sont pas forcément plus chères et elles donnent droit à 30kg minimum pour le bagage en soute. Vu que je pars au moins pour 6 mois à partir de Janvier, c'est intéressant... Les manteaux et gros pulls d'hiver pèsent lourds et prennent de la place. Pour les cours, j'ai choisi l’école Toshin de Tokyo. Ils proposent des cours par trimestre pour tous les niveaux. L'avantage avec cette école c'est que vous pouvez cumuler les cours et le logement. Ils font des promotions du genre "3 mois de cours + 3 mois de logement en Ghesthouse ou appartement = 3000€". Pour bénéficier des appartements réserver aux étudiants, il vous suffit de vous inscrire sur le site de l'école ou via le site Dokodemo, un organisme s'adressant aux francophones souhaitant étudier au Japon.

Prochaine étape : les démarches administratives 

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